Gamay

Cépage type du Beaujolais, cultivé aussi dans la vallée de la Loire et le centre de la France, le Gamay occupe une place importante dans les vignobles genevois vaudois et valaisan. Le Gamay est apprécié pour sa fertilité régulière et pour le caractère vif et friand de ses vins. On connaît de nombreux types de Gamay. Les sélections massales locales (Caudoz, Sainte.Foix, etc.) propagées dès 1950 en Suisse romande et les sélections françaises importées un peu plus tard cèdent peu à peu la  place  à des sélections clonales obtenues plus récemment en Suisse et en France . Il existe aussi des Gamay à jus rouge (teinturiers) dont le moût plus acide et plus âpre que celui du Gamay à jus blanc. Leur culture présente une intérêt local. Le Gamay est très généreux. Sa production doit être soigneusement maîtrisée si l’on veut obtenir des vins de bonne qualité.

Caractéristiques végétative

Rameau :   port érigé ; vert ; glabre
Extrémité du rameau :   ouverte ; poils couchés
Jeunes feuilles :   vert bronzé
Feuille adulte :   moyenne ; peu découpée ; plane ; cloqûre faible ; dents à côtés rectilignes ; sinus pétiolaire en V ; très peu de poils
Grappe :   moyenne ; plutôt compacte ; parfois millerandée
Baie :   moyenne ; arrondie à ovoïde ; bleu-noir ; jus incolore ; saveur neutre
Sarment :   anguleux ; brun jaunâtre ; noeuds plus foncés et pruinés
Phénologie :   débourrement assez hâtifs et  maturité moyenne (comme le Chasselas)

Aptitudes culturales

Vigueur :   moyenne à faible ; en terrain maigre,choisir un porte-greffe assez vigoureux
Fertilité :   très bonne, même en taille courte
Résistance :   bonne au gel d’hiver ; plus sensible au gel de printemps ; peu sensible à la coulure, mais millerandage assez fréquent ; assez sensible au mildiou ; sensible à la pourriture au moment de la véraison

Particularités du moût et du vin

moût neutre, incolore , nettement acidulé ; vin rouge violacé fruité, vif, à boire plutôt jeune. L’excès de production donne des vins sans caractère

La dernière mise à jour de cette page date du   jeudi 18 février 2010