Aligoté – Amigne – Arvine – Chardonnay – Charmont – Chasselas – Chasselas Violet – Doral – Gewurztraminer (Savagnin Rose) – Humagne blanc – Marsanne (Hermitag en France) – Muscat Blanc – Païen (Haida en Valais et Savagnin Blanc en France) – Pinot Blanc – Pinot Gris – Rèze – Riesling – Riesling x Sylvaner – Sauvignon Blanc – Sylvaner (Gros Rhin Chablais, Johanisberg en Valais) – Viognier, 2-25
Ancellotta – Bondola – Cabernet Franc – Cabermet Sauvignon – Cornalin – Diolonoir – Durize (rouge de Fully) – Gamaret – Gamay – Garanoir – Humagne rouge – Merlot – Pinot Noir – Syrah – Plant Basile
Les cépages BLANCS
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Aligoté
Moût neutre en général moyennement sucré et acide; vin plus ou moins aromatique, vif, souvent nerveux avec une typicité particulière.
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Amigne
L’Amigne, dont on ne connaît pas de synonyme, est un vieux cépage originaire du Valais. Il ne semble pas être présent dans d’autres vignobles. Cépage valaisan très ancien, l’Amigne a une aire de diffusion restreinte, pratiquement limitée au coteau de Vétroz. Les essais réalisés ailleurs en Suisse n’ont pas encouragé la diffusion de ce cépage plutôt tardif. Dans son habitat de prédilection, l’Amigne produit en revanche des vins originaux, peu bouquetés, mais caractérisés par leur sève et leur générosité. La note tannique perceptible dans certains vins d’Amigne est souvent liée à un fort millerandage des grappes.
moût sucré, un peu acidulé, neutre; vin fin, alcoolique, souvent légèrement tannique, neutre; parfois avec un peu de sucre résiduel
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Arvine
Vieux cépage valaisan, l’Arvine semble originaire de la région de Martigny. La variété est tardive et le raisin ne mûrit bien que dans les meilleures expositions du coteau. On la rencontre en particulier à Fully, Chamoson, Conthey et Sion. L’Arvine n’est pas cultivée hors du Valais, à l’exception de la vallée d’Aoste où l’on étudie son comportement. L’Arvine est sans aucun doute le plus remarquable des nombreux cépages autochtones que l’on rencontre dans le Valais. Le vigneron lui donne souvent le nom de Petite Arvine pour distinguer la variété d’une Grande Arvine qui existe encore à l’état de traces. Les deux cépages n’ont pourtant rien en commun, ni sur le plan morphologique, ni par rapport à la qualité de leurs produits. Le vin de L’Arvine (Petite Arvine), corsé, très typé, à l’odeur de glycines en fleur, classe ce cépage parmi les plus nobles. Vinifiée sèche, l’Arvine a un caractère très viril, accentué par une acidité assez élevée. La sur-maturation du raisin permet souvent de conserver du sucre résiduel ; le vin acquiert alors une puissance et une harmonie remarquables, tout en conservant sa typicité.
Vigueur : moyenne ; s’adapte bien aux porte-greffe usuels
Fertilité : bonne
Résistance : sensible aux herbicides résiduaires
moût sucré et acide ; lorsque le raisin est bien mûr, vin de grande classe corsé. Finement bouqueté, à saveur un peu salée. Conserve parfois du sucre résiduel ; vieillit bien.
Chardonnay
Cépage blanc typique de la Bourgogne et de la Champagne. Se rencontre dans de très nombreux vignobles du monde. Expérimenté depuis longtemps en Suisse romande. Le Chardonnay est un cépage de haute qualité mais qui ne s’adapte pas partout. Il produit régulièrement, donne beaucoup de sucre, mais conserve toujours une acidité assez élevée. La réputation des vins obtenus en France avec le Chardonnay vaut à ce cépage d’être planté dans le monde entier. Le Chardonnay exige toutefois des conditions particulières pour développer toutes ses qualités. Dans les climats chauds, son bouquet très subtil peut s’intensifier jusqu’à la vulgarité. La surmaturation a souvent le même effet. Vendangé mal mûr ou cultivé dans des zones marginales, il conserve en revanche une verdeur agressive et désagréable. Le Chardonnay est l’un des cépages blancs qui semble le mieux adapter aux conditions pédoclimatiques du Tessin.
Chez Rapaz Frères on trouve le Chardonnay dans la bouteille : Chablais Grand cru – Chardonnay
moût à saveur fine, sucré et acidulé; vin blanc noble et corsé; acidité assez élevée, le bouquet, en général très fin, peut devenir lourd dans certains sols et avec la surmaturité; selon le mode de vinification choisi, apte à donner des vins tranquilles ou des mousseux.
Charmont
Obtenu en 1965 à Pully (Domaine du Caudoz) par M.Jean-Louis Simon et sélectionné par M.André Jaquinet parmi de nombreux semis très voisins, le Charmont résulte de la fécondation du Chasselas par le pollen du Chardonnay. Il a porté le numéro de collection « 1-33 », puis a été dénommé « Charmont ». Le Charmont a été sélectionné dans une importante série de croisements de Chasselas x Chardonnay. Le but poursuivi à cette occasion était d’obtenir un cépage voisin du Chasselas, mais mieux adapté à certaines situations viticoles parfois peu favorables à cette variété. Dans cette optique, le cépage recherché devait avoir une production plus régulière et plus riche en sucre que celle du Chasselas, une acidité peu élevé, ainsi qu’un vin de caractère agréable, mais sans bouquet trop marqué. Le Charmont répond bien à ces diverses exigences. Comparé au Chasselas, il produit légèrement moins, mais plus régulièrement. La teneur en sucre des moûts du Charmont est en moyenne de 10° Oechslé (env. 2,5 Brix) plus élevée et leur acidité égale ou inférieure à celle du Chasselas. Le vin du Charmont se distingue davantage de celui du Chasselas dans les bonnes situations viticoles ou lorsque la maturité du raisin est très élevée. Il se rapproche alors du Chardonnay, mais sans toujours avoir l’élégance, faute d’acidité. Le Charmont doit être vinifié pour son compte. Il ne semble pas y avoir d’intérêt à l’ajouter au Chasselas pour améliorer la teneur en sucre de ses moûts.
pas de descriptif
Chasselas
Cépage le plus typique de Suisse romande où il occupe une place prépondérante. Se rencontre dans de très nombreux vignobles, surtout comme cépage de table. Utilisé pour la cuve en Haute-Savoie, en Alsace, dans la Niévre et au Pays de Bade (Markgräflerland). Le Chasselas est le cépage-clé de l’encépagement en blanc de la Suisse romande. Son vin neutre, fruité, floral, répond au goût de la plus grande majorité de nos consommateurs et à leur habitude de boire du vin blanc le plus souvent en dehors des repas. Fin et gouleyant lorsqu’il est obtenu dans de bonnes conditions, le vin Chasselas peut devenir lourd s’il manque d’acidité ou au contraire rester herbacé et vulgaire en cas de surproduction ou de climat défavorable. La production de raisin de table, possible certaines années dans nos vignobles de Chasselas, est liée aux impératifs économiques.
Chez Rapaz Frères on trouve le Chasselas dans les bouteilles : Chablais Grand cru – Bélénos – Bélénos Gâtion
Moût neutre, en général moyennement sucré et peu acide; le Chasselas, du fait de sa neutralité, exprime bien la variété des sols et des climats de la Suisse romande.
Chasselas Violet
Cépage issu d’une mutation très ancienne du chasselas doré. Il donne des qualités œnologique très proche du chasselas mais un peu moins acide. Tout comme le chasselas, il donne un vin blanc.
Ce cépage se caractérise par ses rameaux et ses grappes (voir photo ci dessous) qui se teintent très tôt en violet, puis les grains prennent une couleur rose clair en approchant de la maturité (après la véraison). Les baies sont rondes, de taille moyenne, juteuses et bien sucrées.
Le nom de Violet vient en fait de ses rameaux et de ses grappes de couleurs violette au printemps et non de la couleur du raisin une fois à maturité qui est rosée ni du vin qui est blanc.
Chez Rapaz Frères on trouve le Chasselas violet dans la bouteille : Chablais Grand cru – Chasselas Violet
Moût neutre, en général moyennement sucré et peu acide; le Chasselas, du fait de sa neutralité, exprime bien la variété des sols et des climats de la Suisse romande.
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Doral
Cépage obtenu en 1965 à Pully Domaine du Caudroz) par M. Jean-Louis Simon et sélectionné par M. André Jaquinet parmi de nombreux semis très voisins, le Doral résulte de la fécondation du Chasselas par du pollen de Chardonnay il a porté le numéro de collection « 1-2-1 », puis a été dénommé « Doral ». Le Doral a été sélectionné, comme le Charmont, parmi les nombreux descendants d’un croisement de Chasselas x Chardonnay. Le but poursuivi était d’obtenir un cépage voisin du Chasselas, mais si possible mieux adapté à certaines situations viticoles parfois peu favorables à cette variété. Dans cette optique, le cépage recherché devait avoir une production plus régulière et plus riche en sucre que celle du Chasselas, une acidité peu élevée, ainsi qu’un vin de caractère agréable, mais sans bouquet trop marqué. Le Doral a été le premier cépage retenu dans ce croisement, grâce à un vin plaisant et assez généreux. On lui a finalement préféré le Charmont, plus neutre, plus proche du Chasselas, alors que le Doral semble avoir hérité davantage des caractères du Chardonnay. Après de longues années d’expérimentation en de nombreux endroits, le Doral soulève un nouvel intérêt, en Suisse et à l’étranger. La richesse en sucre de ses moûts et ce caractère plus affirmé lui permettent en effet de produire un vin riche dans des situations viticoles modestes. Le Doral n’est pas un vin d’assemblage pour le Chasselas.
moût sucré, mais relevé par une bonne acidité; vin un peu aromatique, corsé, fin, équilibré grâce à une acidité suffisante, pouvant acquérir un caractère très vineux si le raisin est bien mûr.
Gewurztraminer
Ce cépage septentrional est beaucoup plus connu sous son nom allemand de Gewürztraminer que sous sa désignation française de Savagnin rose aromatique. Très répandu en Alsace, apprécié aussi en Allemagne et au Tyrol, il se cultive occasionnellement dans de nombreux pays, dont la Suisse. Le Gewürztraminer est un cépage qui ne s’adapte pas partout. Les conditions de Changins, sans être idéales, lui conviennent pourtant mieux que celles de Leytron (VS) où il a été expérimenté puis abandonné rapidement à cause de son vin lourd, déséquilibré et sans finesse. Les qualités aromatiques particulières du Gewürztraminer se développent surtout pendant la fermentation alcoolique. Au stade du raisin et du moût il est en effet impossible de distinguer le Gewürztraminer du Traminer (Savagnin rose) qui donne un vin beaucoup moins parfumé. Le Savagnin blanc cultivé dans le Jura français où il produit le « Vin jaune » est une forme non aromatique du même cépage. On le rencontre aussi en Valais, sous le nom de Heida (Païen); il constitue la base de l’encépagement du vignoble de Visperterminen.
Chez Rapaz Frères on trouve le Gewurztraminer dans la bouteille : Chablais Grand cru – Gewurztraminer
Humagne blanc
L’Humagne blanc, dont on connaît pas de synonyme, semble être un vieux cépage originaire du Valais. Sa présence dans d’autres vignobles n’a jamais été signalée. Ce cépage, aux caractéristiques ampélographiques propres, n’est pas la forme blanche de l’Humagne rouge. L’Humagne blanc, dont la richesse en sucre du moût est proche du Chasselas, n’exige pas un sondage très élevé, car il exprime le mieux sa typicité en vin sec. Dans sa jeunesse, le vin de l’Humagne blanc rappelle un peu le Chasselas, avec lequel il pourrait être confondu. Son acidité lui permet néanmoins de se conserver quelques années; c’est alors qu’il délivre une personnalité rustique, teintée d’arôme de résine.
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Marsanne (Ermitage)
La Marsanne blanche semble avoir été introduite en Valais vers le milieu du XIXe siècle, en provenance du vignoble de l’Hermitage (Côtes-du-Rhône). Cette origine explique le nom d’Hermitage donné au cépage en Valais. Variété très tardive sous notre climat, la Marsanne est à réserver à quelques situations privilégiées du vignoble valaisan. La Marsanne (Ermitage) complète bien le choix des cépages blancs tardifs cultivés en Valais. A ses côtés, on peut rencontrer la Roussane, cépage de même origine qui se distingue par l’extrémité plus rousse de ses rameaux; son vin semble aussi un peu plus fin. La Marsanne est un cépage très exigeant sur le plan climatique. Parfois plantée dans des zones mal adaptées à cause de sa résistance, la coulure, elle donne alors des vins médiocres, verts et dénués d’intérêt. Dans les bonnes vignes, une charge trop élevée conduit au même résultat défavorable. La surmaturation du raisin permet par contre d’obtenir des vins qui conservent souvent du sucre résiduel. C’est alors que la Marsanne (Ermitage) exprime le mieux ses qualités: une saveur riche et ample et des arômes complexes qui évoquent les petits fruits des bois.
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Muscat blanc
Le Muscat blanc à petits grains a de nombreux synonymes dans de nombreux pays: Muscat de Frontignan, Muscat d’Alsace, Muscat de Canelli (Asti), Muscat du Valais….. Ce vieux cépage très répandu serait d’origine grecque. Courant autrefois dans la région de Sierre, il s’était raréfié lors de la reconstitution du vignoble. Le Muscat blanc connaît un regain d’intérêt dans tout le Valais. Le Muscat blanc est un cépage délicat, très sensible à de nombreux ravageurs et parasites. En outre, il est difficile à récolter au bon moment car ses grappes mûrissent de façon irrégulière. Dorées et sucrées au soleil, elles restent longtemps vertes et herbacées à l’ombre. L’intérêt du Muscat réside surtout dans le bouquet exceptionnellement ample et typé de son vin qui manque parfois de corps. En Suisse, le Muscat blanc ne se cultive guère qu’en Valais. Le vin de Muscat, sans connaître une grande diffusion, est apprécié par de nombreux amateurs.
Chez Rapaz Frères on trouve le muscat blanc dans la bouteille : Chablais Grand cru – Nébuleuse (Mousseux)
Païen (Haida en Valais) et (Savagnin blanc en France)
Le Savagnin blanc, appelé Païen en Valais et Heida dans le Haut-Valais, est cultivé en Suisse depuis des siècles. On le trouve également dans de nombreux pays d’Europe; en France, c’est un cépages importants de la Franche-Comté, avec lequel on produit le » Vin Jaune ». Il existe différents types ampélographiques dans la population des Savagnins blancs. La description ci-dessous correspond au type blanc à saveur légèrement aromatique. En Valais, l’aire de culture du Païen s’étend de Rarogne à Visperterminen. Le vignoble de Visperterminen culmine à 1100m d’altitude; il est régulièrement soumis au foehn qui permet la maturation du Païen à cette altitude. Le Païen fait partie du même groupe que le Gewürztraminer, dont il représente une forme blanche non aromatique.
Pinot blanc
Cépage répandu en Alsace. Se rencontre aussi en Allemagne (Pays de Bade), au Tyrol et de façon isolée dans de nombreux vignobles. Longuement expérimenté en Suisse romande, le Pinot blanc est un cépage intéressant. Sa fertilité et la richesse en sucre de ses moûts en font une valeur sûre. Ce cépage a presque totalement supplanté le Chasselas en Alsace. Parfois associé à l’Auxerrois, le Pinot blanc y est devenu un vin de café classique, neutre et corsé, très apprécié des consommateurs. Dans nos vignobles, le Pinot blanc pourrait trouver une place de choix dans quelques bonnes situations du Valais où l’on reproche souvent au Chasselas de manquer d’acidité. Récolté au moment où sa teneur en sucre dépasse légèrement 20o Brix (env. 85o Oechslé), autrement dit avant toute surmaturation, il donne un vin équilibré et gouleyant, agréable à boire jeune, mais supportant aussi un certain vieillissement. Au-delà de 22o Brix (env. 92o Oechslé), le vin obtenu, très riche et corsé, rappelle un peu le Pinot gris. Les expériences réalisées à Leytron sont très concluantes à cet égard.
Pinot gris (Malvoisie en Valais) et (Tokay en Alsace)
Cépage répandu, cultivé surtout dans les vignobles septentrionaux et en Europe centrale; apprécié en Valais, en Alsace et au Pays de Bade. Le pinot gris est un cépage bien connu par la richesse en sucre de ses moûts et son aptitude à la surmaturation en climat sec. Cette caractéristique explique certains synonymes du Pinot gris qui évoquent des vins doux typiques: Malvoisie (Valais), Tokay (Alsace). Le Pinot gris occupe une place remarquée en Valais et se rencontre dans la plupart des autres vignobles suisses. La qualité du vin dépend beaucoup du volume de la récolte et du niveau de maturité obtenu. Un raisin peu coloré, des ceps surchargés et un excès de vigueur donnent des moûts encore riches, mais des vins quelconques.
Le Tokay Pinot gris développe une opulence et une saveur caractéristiques. Charpenté, rond et long en bouche, il présente des arômes complexes de sous-bois parfois légèrement fumés. Dans les années 1970, les alsaciens appelaient régulièrement ce cépage Tokay, tout court. Au milieu des années 1980, un accord a été trouvé avec les hongrois, ceux-ci renonçant au terme ‘Médoc’, utilisé sur certains étiquettes, en échange de quoi les alsaciens ferait figurer sur leur étiquettes Tokay Pinot Gris, à la place du simple Tokay.
Pour la petite histoire, le Tokay Pinot Gris, aurait été ramené de Hongrie par Lazare de Schwendi, après sa victoire à Tokay sur les turcs en 1565. Cependant, aucun cépage ne lui semble apparenté aujourd’hui en Hongrie. Les vins de Tokay sont à majorité issu de Furmint.
Chez Rapaz Frères on trouve le Pinot Gris dans la bouteille : Chablais Grand cru – Pinot Gris
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Rèze
La Rèze est vraisemblablement un des cépages les plus anciens cités en Valais dont elle paraît être originaire. On ne lui connaît pas avoir été signalée dans d’autres vignobles. Au siècle passé, la Rèze occupait une part importante du vignoble valaisan. Ce cépage était principalement cultivé par des habitants des vallées latérales qui le destinaient à leur consommation personnelle. La Rèze était utilisée pour l’élaboration du fameux « Vin des glaciers » que l’on trouve encore dans le val d’Anniviers. aujourd’hui, ce vin est produit avec un assemblage de différentes variétés. La Rèze, cépage rustique, a été progressivement abandonnée après l’introduction du Chasselas dans le canton, car son potentiel de production et sa qualité lui étaient inférieurs.
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Riesling
Appelé petit Rhin sur le canton de Vaud, le Riesling n’a rien à voir avec le Riesling x Sylvaner qui est un cépage complètement différent. Le Riesling est très rare dans nos régions.
Riesling x Sylvaner (Müller-Thurgau)
Obtenu en 1882 à Geisenheim (Rheingau) par le professeur Müller-Thurgau, puis sélectionné et mis en valeur à la Station fédérale de Wädenswil / ZH, le Riesling x Sylvaner est connu dans le monde entier sous le nom de son obtenteur. L’appellation de Riesling x Sylvaner ne lui est donnée qu’en Suisse. Producteur généreux de moûts peu acides et parfumés, ce cépage est répandu en Suisse alémanique, en Allemagne, en Europe de l’Est et dans de nombreux vignobles récents ( Angleterre, Nouvelle-Zélande, etc.) Le Riesling x Sylvaner est un cépage septentrional typique dont l’aire d’adaptation est limitée. S’il produit des vins fins et agréables sous les climats tempérés frais, il donne au contraire des vins lourds, manquant d’acidité et au parfum grossier dans les vignobles plus favorisés. Le Riesling x Sylvaner réussit bien dans quelques situations du vignoble genevois, mais c’est en Suisse alémanique qu’il exprime le mieux ses qualités d’élégance et de fraîcheur. Les expériences déjà anciennes faites avec ce cépage dans les bonne zones du bassin lémanique et dans le Valais central ont par contre été décevantes. En outre, le vin du Riesling x Sylvaner s’assemble mal avec celui du Chasselas ( perte de typicité pour l’un comme pour l’autre).
Sauvignon blanc
Cépage largement diffusé dans le monde et dont les deux zones d’origine possibles sont le centre (vallée de la Loire) et le sud-ouest de la France. Dans la région bordelaise, le Sauvignon blanc est souvent vinifié en assemblage avec d’autres cépages comme le Sémillon ou la Muscadelle. En Suisse, le Sauvignon est testé dans diverses régions. Le Sauvignon blanc permet d’élaborer des vins secs très fins et typés. Les arômes variétaux de ce cépage sont assez spécifiques ; ils peuvent varier selon le terroir et les conditions de culture. L’expérimentation conduite en Suisse romande semble montrer que le Sauvignon ne bénéficie pas d’une aussi grande plasticité que les cépages bordelais rouges par exemple. En vendange tardive ou en présence de pourriture noble, le Sauvignon peut également participer à l’élaboration de grands vins liquoreux (Sauternes).
Chez Rapaz Frères on trouve le sauvignon blanc dans la bouteille : Chablais Grand cru – Sauvignon blanc
Sylvaner
Le sylvaner, d’origine danubienne, est très répandu dans les vignobles de l’Europe centrale et septentrionale. En Valais, appelé « Rhin », ce cépage a un peu perdu de son importance mais reste très apprécié dans quelques situations favorisées. Le Sylvaner est un cépage intéressant qui doit être réservé à de très bonnes situations viticoles. Implanté dans des zones climatiquement peu favorisées, il conserve sa fertilité grâce à sa résistance à la coulure, produit encore du sucre en suffisance, mais donne des produits grossiers et herbacés très médiocres. Les vins de sylvaner, au caractère typé, ne se prêtent pas au coupage avec du Chasselas. Parmi les cépages blancs cultivés en Valais, le Sylvaner occupe la seconde place, loin derrière le Chasselas. Ses vins sont commercialisés sous le nom de « Johannisberg » mais actuellement en perte de vitesse. On rencontre occasionnellement le Sylvaner dans quelques autres vignobles en Suisse romande, le plus souvent en treille contre des murs. Les sélections multipliées dans nos vignobles sont fertiles et de bonne qualité. Il existe divers clones de Sylvaner, notamment en Alsace et en Allemagne.
Chez Rapaz Frères on trouve le Sylvaner dans la bouteille : Chablais Grand cru – St-Clément (vin doux)
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Viognier
Le viognier est un cépage anecdotique. Au niveau mondial sa production est astronomiquement dérisoire et pourtant… Ce cépage donne des vins blancs à corpulence généreuse et mouvance d’arômes complexes dont certains échappent à la description : poires, pêches, abricot, coing, violette, iris, acacia, musc, épices, amandes et noisettes grillées, … Évanescent ou évolutif le nez d’un Château-Grillet ou d’un Condrieu de haute volée est un enchantement. Ce vin sec, donne en bouche une étonnante sensation de moelleux. Sa localisation en A.O.C. est circonscrite au Nord des Côtes du Rhône septentrionales. Il participe discrètement (20 % légalement, 10 % dans la pratique) à l’assemblage du Côte- Rôtie pour lui donner une pointe de violette.
Son rendement est faible et sa production aléatoire ; seuls les vignerons sûrs d’une rentabilité à long terme l’implantent dans des vignobles en terrasses. Il lui faut des sols maigres, granites pulvérulents, micas et calcaires pauvres. Le viognier donne des vins de jouisseur, de plaisir immédiat : les Condrieux atteignent leur apogée en 2-3 ans, le confidentiel Château-Grillet, pourtant élevé de 12 à 18 mois en barriques est prêt à la dégustation quelques temps après sa mise en bouteille. Leur rareté ont fait de ces vins de viognier des vins mythiques, recherchés par l’oenophile. Avec plus ou moins de bonheur, des vignerons ardéchois, occitans, se lancent dans sa culture en recherchant des expositions privilégiées. Ailleurs, on le trouve dans quelques vignobles marginaux et parcelles expérimentales aux U.S.A..
A Condrieu se dessine un renouveau. Des vendanges faites à l’extrême maturité conduisent à des vins dont le moelleux est conforté par des sucres résiduels. Ce type de produits étaient fréquent avant guerre.
Carnassiers de rivières : brochet « à la lyonnaise » – gratin de queues d’écrevisses –gambas grillées – homard à l’américaine ou « vert pré » gratin d’huîtres – gratin de Saint-Jacques ou Saint-Jacques poêlées – timbale de sole – turbot grillé ou en matelote – matelote d’anguille
Fromages : Rigote de Condrieu – picodon de la drôme – romans – St Marcellin – (en général, tous les chèvres secs) – reblochon
Si Condrieu avec sucres résiduels : foies gras – Apéritif – galette aux amandes
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2-25
Cépage obtenu en 1965 à Pully (Domaine du Caudoz) par M. Jean-Louis Simon et sélectionné par M.André Jaquinet, le 2-25 résulte de la fécondation du Chasselas par du pollen de Riesling rhénan. Il porte toujours son numéro de collection et n’a pas été dénommé pour l’instant. Le 2-25 est le seul cépage digne d’intérêt dans la descendance de ce croisement de Chasselas x Riesling. Le but poursuivi à cette occasion était d’obtenir une variété ayant un peu plus de corps et de bouquet que le Chasselas, car celui-ci peut en manquer certaines années dans des situations viticoles peu favorisées. Le 2-25 ne répond pas entièrement à ces exigences. Sa maturité légèrement plus tardive que celle du Chasselas l’exclut ne fait des vignobles pour lesquels i avait été créé. Par contre, en bonne situation, il donne des vins plaisants où l’on retrouve le caractère un peu épicé et la finesse du Riesling. Cette particularité lui vaut l’intérêt de quelques expérimentateurs. Le vin 2-25 ne saurait être assemblé avec celui du Chasselas. Peu cultivé pour l’instant, le 2-25 n’a pas été dénommé. Il pourrait l’être si sa diffusion devait être envisagée.
Les Cépages ROUGES
Ancellotta
Cépage très diffusé dans la province italienne de Reggio Emilia ; son origine reste cependant obscure. L’Ancellotta a été introduite en Suisse par la Station de Changins en 1978 ; ce cépage est essentiellement testé dans les vignobles valaisans, vaudois et tessinois. L’Ancellotta est un cépage non teinturier qui a été récemment introduit en Suisse par la Station fédérale de recherches en production végétale de Changins. Dans les conditions climatiques du Tessin, l’Ancolletta ne semble pouvoir atteindre que rarement une maturité suffisante. En revanche, les stations favorables du Valais et l’abris des murs de quelques vignobles Vaudois lui assurent une bonne maturité. Bien mûr, il donne un vin tanique très coloré et neutre qui peut être utilisé en petite quantité en assemblage.
Chez Rapaz Frères on trouve l’Ancellotta dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage)
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Bondola
Cépage autochtone du Tessin et des régions limitrophes italiennes. La Bondola fait partie des cépages locaux tessinois très répandus avant l’introduction du Merlot ; l’extension de ce dernier les a par la suite relégués au second plan. La Bondola est encore cultivée aujourd’hui, essentiellement par des petits producteurs de Sopraceneri. On ignore si la Bondola possède des synonymes. Cépage local tessinois, la Bondola est essentiellement diffusée dans la région du Sopraceneri. La Bondola est une variété rustique qui produit un vin de qualité inférieure à celui du Merlot. La Bondola permet cependant d’élaborer un vin de cépage typique qui trouve sa place dans le marché local comme spécialité ou pour la consommation quotidienne.
Cabernet franc
Cépage originaire de la région bordelaise où il est en général vinifié en assemblage avec d’autres cépages, le Cabernet franc connaît une large diffusion dans le monde. En Suisse, il est testé dans diverses régions, en particulier dans les vignobles tessinois et valaisans. Les exigences climatiques de Cabernet franc sont un peu plus élevées que celles du Merlot. son acidité, proche de celle du Merlot, est inférieure à celle du Cabernet Sauvignon. Dans les conditions du Tessin, le Cabernet franc n’atteint pas toujours une maturité suffisante. En revanche ,les situations favorables du Valais lui permettent de mûrir régulièrement si le rendement n’excède pas 1kg/m2. Si la maturité est insuffisante, le vin de Cabernet franc peut présenter un caractère de « poivron vert » qui est toutefois moins marqué que celui du Cabernet Sauvignon.
Chez Rapaz Frères on trouve le Cabernet franc dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage)
Cabernet sauvignon
Cépage noble originaire de Bordeaux, où il est en général vinifié en assemblage avec d’autres cépages, le Cabernet Sauvignon fait l’objet d’une très large diffusion. Avec le Merlot, c’est probablement le cépage géographiquement le plus répandu dans le monde. En Suisse, il est testé dans diverses régions, en particulier dans les vignobles tessinois et valaisans. Les exigences climatiques du Cabernet Sauvignon sont plus élevées que celles du Cabernet franc. Dans les conditions climatiques du Tessin, le Cabernet Sauvignon a de la peine à atteindre une maturation suffisante. Seules les bonnes situations du Valais semblent lui assurer une maturité régulière. Le rendement de ce cépage doit être inférieur à 1 kg/m2. En cas de surcharge et de mauvaise maturité, le vin obtenu se caractérise par une note typique et désagréable de « poivron vert ».
Chez Rapaz Frères on trouve le Cabernet sauvignon dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage)
Cornalin
Le Cornalin, appelé également « Rouge du Pays » dans le Valais romand et « Landroter » dans le Haut-Valais, est probablement un des cépages rouges les plus anciens qui aient été plantés en Valais. Cette variété est également présente dans la vallée d’Aoste. L’origine exacte du Cornalin n’est pas définie , mais il paraît probable qu’elle se situe dans la région alpine (Valais ou vallée d’Aoste) (Nicollier, 1972).Le Cornalin est un cépage tardif et il est impératif de lui réserver les meilleures expositions. Sa maturité tardive et sa tendance à l’alternance des rendements ont provoqué une baisse considérable de son aire de culture vers le milieu de ce siècle. Depuis quelques années, la variété retrouve de l’intérêt et son implantation augmente. Une bonne maturité de ce cépage n’est pas assurée chaque année. Il faut absolument maîtriser son rendement. Celui-ci doit en aucun cas dépasser 1kg/m2. Durant la vinification, le vin prend une teinte rouge violacée intense. Finement fruité, le vin présente des tannins un peu rudes dans sa jeunesse; après quelques années, il acquiert une harmonie qui en fait un vin original remarquable.
Diolinoir
Obtenu en 1970 et sélectionné à Pully (Domaine du Caudoz) par M. André Jaquinet, le Diolinoir résulte de la fécondation du Rouge de Dioly par du pollen de Pinot noir. Il a d’abord été inscrit dans nos collections sous le numéro « 4-42 », puis dénommé « Diolinoir » pour rappeler le nom de ses parents. Si le Pinot noir est bien connu, le Rouge de Diolly a été introduit à Pully voici plus de 40 ans, en provenance des collections du Dr Henry Wuilloud de Diolly sur Sion. Le nom exact de cette variété, mère de Diolinor, n’a pas encore pu être établi. Le Diolinoir est un cépage récent, mais dont l’expérimentation apporte de nombreuses satisfactions. Il donne des vins fins, ronds et agréables, susceptibles d’être bus comme vins de cépage ou assemblés avec d’autres vins rouges. Leur aptitude au vieillissement semble bonne mais doit encore être prouvée. Le Diolinoir est aussi intéressant par sa résistance à la pourriture, la couleur de son vin et le caractère moelleux de ses tannins. Plus tardif que le Pinot, le Diolinoir mûrit entre le Gamay et le Merlot. Il ne peut donc pas être planté dans tous les vignobles de notre pays, car son raisin exige une parfaite maturité pour exprimer toutes ses qualités. Le diolinoir devrait trouver une place dans les bons coteaux du Valais, à l’abri des murs de quelques vignobles vaudois et peut-être au Tessin.
Chez Rapaz Frères on trouve le Diolinoir dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage)
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Durize
Ce vieux cépage valaisan, qui était très répandu dans la région de Fully au début du siècle, est également connu sous le nom de « Rouge de Fully ». Actuellement, la Durize ne subsiste qu’à l’état de traces. Comme l’Humagne rouge, elle pourrait être originaire de la vallée d’Aoste. N’étant pas vinifiée séparément, la Durize a été rarement vendangée à maturité optimale dans la collection de Leytron. Cela explique certaines valeurs de sucre très basses. La Durize reste un cépage tardif et ne présente que peu d’intérêt.
Gamaret
Cépage obtenu en 1970 à Pully (Domaine du Caudoz) par M. André Jaquinet, qui en est aussi le sélectionneur. Gameret, tout comme Garanoir, est issu d’un croissement de Gamay noir x Reichensteiner (blanc). Gameret a porté tout d’abord le numéro de collection « B 13 » avant d’être dénommé « Gamaret ». Le Gamaret a été sélectionné parmi les nombreux descendants d’un croisement de Gamay x Reichensteiner où la majorité des cépages rouges présentait des caractéristiques très intéressantes: couleur, précocité résistance à la pourriture. Par contre, les cépages blancs issus du même croisement se sont révélés sans aucun intérêt. Le but recherché en fécondant le Gamay par du pollen de Reichensteiner était d’obtenir un cépage rouge précoce, ayant si possible des qualités proches de celles du Pinot noir et du Gamay cultivés dans nos vignobles, mais plus résistant à la pourriture. Les résultats ont bien répondu à l’attente. Certains numéros de ce même croisement sont encore à l’étude. Mûr en même temps que le Pinot noir, le Gamaret est d’une fertilité analogue, mais produit moins que le Gamay. La teneur en sucre et l’acidité de ses moûts sont satisfaisantes. Comme le Granoir, le Gamaret arrivé à maturité tient bien sur souche, sans pour autant voir sa richesse en couleur et en bons tannins, aptes à un certain vieillissement. Il assure une bonne complémentarité au Gamay comme au Pinot et s’associe bien au Granoir. Les essais de vinification en rosé sont prometteurs.
Chez Rapaz Frères on trouve le Gamaret dans la bouteille : Chablais Grand cru – Clos de Trepied
Gamay
Cépage type du Beaujolais, cultivé aussi dans la vallée de la Loire et le centre de la France, le Gamay occupe une place importante dans les vignobles genevois vaudois et valaisan. Le Gamay est apprécié pour sa fertilité régulière et pour le caractère vif et friand de ses vins. On connaît de nombreux types de Gamay. Les sélections massales locales (Caudoz, Sainte.Foix, etc.) propagées dès 1950 en Suisse romande et les sélections françaises importées un peu plus tard cèdent peu à peu la place à des sélections clonales obtenues plus récemment en Suisse et en France . Il existe aussi des Gamay à jus rouge (teinturiers) dont le moût plus acide et plus âpre que celui du Gamay à jus blanc. Leur culture présente une intérêt local. Le Gamay est très généreux. Sa production doit être soigneusement maîtrisée si l’on veut obtenir des vins de bonne qualité.
Chez Rapaz Frères on trouve le Gamay dans la bouteille : Chablais Grand cru – Clos de Trepied et Attys
Garanoir
Cépage obtenu en 1970 à Pully (Domaine du Caudoz) par M. André Jaquinet, qui en est aussi le sélectionneur. Garanoir, tout comme Gamaret, est issu d’un croisement de Gamay noir x Reichensteiner (blanc). Garanoir a porté tout d’abord le numéro de collection « B 28 » avant d’être dénommé « Gastar », puis « Granoir » puis finalement « Garanoir ». Le Garanoir a été sélectionné parmi les nombreux descendants d’un croisement de Gamay x Reichensteiner où la majorité des cépages rouges présentait des caractéristiques très intéressantes : couleur, précocité, résistance à la pourriture. Par contre, les cépages blancs issus du même croisement se sont révélés sans aucun intérêt. Le but recherché en fécondant le Gamay par du pollen de Reichensteiner était d’obtenir un cépage rouge précoce, ayant si possible des qualités proches de celles du Pinot noir et du Gamay cultivés dans nos vignobles, mais plus résistant à la pourriture. Les résultats ont bien répondu à l’attente. Certains numéros de ce même croisement sont d’ailleurs encore à l’étude. Mûr trois à cinq jours avant le Pinot noir, le Garanoir produit autant que lui, mais moins que le Gamay. La teneur en sure de ses moûts est satisfaisante, même si la tenue sur souche ne pose pas de problème. Le Garanoir peut se vinifier en rouge comme en rosé. Le vin est très fruité, acquiert une couleur intense par macération, mais peut manquer d’acidité. Il semble offrir une bonne complémentarité au Gamay, voire même au Pinot dans certains cas. Le mélange Garanoir-Gamaret donne de bons résultats.
Chez Rapaz Frères on trouve le Garanoir dans la bouteille : Chablais Grand cru – Blanc de Noir
Humagne rouge
Signalé depuis le début du siècle en Valais, mais resté longtemps à l’état de traces, l’Humagne rouge s’est répandu depuis une vingtaines d’années. Ce cépage pourrait être originaire de la vallée d’Aoste et Nicollier (1989) a relevé à maintes reprises la grande similitude qui existe entre l’Humagne rouge du Valais et le Petit rouge très cultivé dans les vignobles valdôtains. L’Humagne rouge n’a donc pas de parenté génétique avec l’Humagne blanc. Cette fausse homonymie s’explique pourtant par certaines caractéristiques communes aux deux cépages et à leurs vins. La proposition de rebaptiser l’Humagne rouge « Oriu », faite pour éviter tout confusion, n’a pas rencontré de succès. L’Humagne rouge est tardif, mais produit des moûts peu acides. En Valais, ce cépage doit être réservé aux meilleures situations du coteau. Hors de ces zones favorisées, le vin obtenu devient vite médiocre, sans corps et sans charme.
Merlot
Cépage typique du Bordelais, le Merlot connaît une très large diffusion. Il occupe la première place dans les vignobles suisses du pied sud des Alpes (Tessin, Val Mesocco) où il a été introduit en remplacement de diverses variétés locales. Le Merlot est un bon cépage qui a trouvé au Tessin des conditions pédoclimatiques favorables. Fin, rond, corsé et fruité lorsqu’il est obtenu à partir de raisins bien mûrs, le vin de Merlot garde en revanche un caractère herbacé désagréable (goût de lierre ou poivron vert) si la maturité est insuffisante. Introduit au Tessin dès 1907, puis recommandé peu à peu pour y remplacer des cépages moins intéressants, le Merlot est assez homogène sur le plan génétique. Les sélections disponibles sont bonnes et les divers clones expérimentés n’ont pas diminué la sensibilité du cépage aux mauvaises conditions atmosphériques (coulures, pourriture). Tout excès de vigueur aggrave cette sensibilité et se répercute défavorablement sur la qualité du vin.
Chez Rapaz Frères on trouve le Merlot dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage) et Merlot
Pinot Noir
La réputation des vins de Bourgogne, issus du Pinot noir, a favorisé l’implantation du cépage dans le monde entier. En Suisse, le Pinot noir occupe près du quart des surfaces viticoles et se rencontre en proportion variable dans tous les vignobles.Le Pinot noir est un cépage remarquable, dont la précocité permet la culture dans de nombreuses régions. Une production de haute qualité nécessite des vignes maigres et peu chargées. Surmaturation et pourriture modifient défavorablement la couleur et la typicité du vin. Connu et cultivé depuis des siècles, le Pinot noir présente divers types et offre de vastes possibilités de sélection. Cette particularité, largement exploités, a donné de nombreuses sélections massales locales (Cortaillod, Oberlin, Valais, etc.) et des clones (Wädenswil, nombreux clones français) bien adaptés aux besoins régionaux (exigences de qualité précocité régularité de production, vin tranquille ou vin effervescent, etc.). La sélection se poursuit partout et le choix des clones est aujourd’hui très grand. La résistance à la pourriture de certains d’entre eux (Mariafeld) semble se faire parfois au détriment de la finesse du vin.
Chez Rapaz Frères on trouve le Pinot noir dans la bouteille : Chablais Grand cru – Pinot noir et Gâtion noir
Syrah
L’origine de la Syrah n’est pas précisément connue: pour les uns, ce cépage serait originaire de la ville de Schiraz en Iran, pour d’autres, il viendrait de la ville de Syracuse en Sicile. Ce cépage n’est cependant cultivé dans aucun de ces centres d’origine supposés. La Syrah est largement diffusée dans le monde, mais son aire géographique principale demeure cependant la France, en particulier septentrionale des Côtes du Rhône. C’est à partir de cette région que la Syrah fut introduite en Valais en 1926 par le Dr.Henry Wuilloud, alors chef du Service cantonal de viticulture. La Syrah a trouvé en Valais des conditions pédoclimatiques permettant de bien exprimer ses qualités. Ce cépage est cependant de maturité tardive et doit être impérativement réservé aux meilleures expositions. Il produit suffisamment en taille courte; s’il est conduit en taille courte, s’il est conduit en taille longue, une maîtrise du rendement par égrappages est généralement nécessaire pour produire un vin de qualité possédant un bon potentiel de vieillissement. Avec ce cépage, il ne faudrait pas dépasser 1kg/m2 et rechercher une teneur en sucres dépassant les 90° 0e .
Chez Rapaz Frères on trouve la Syrah dans la bouteille : Chablais Grand cru – Botzéron (Assemblage)
Plant Basile
Cépage issus de notre vignoble (Rapaz Frères à Bex) une sélection que nous avons greffé et replanter pour vinifier et faire des essais. Il est issu des vignes de notre arrière grand-père et ce cépage ressemble beaucoup à une Mondeuse sans que ce soit parfaitement sans équivoque. Comme nous ne sommes pas certain de son nom, nous lui avons donné un nom de fantaisie le Plan Basile.
Grappe généreuse, feuille bien découpée. Raisin donnant un moût de très bonne saveur assez vif et fruité. Le vin est plutôt fruité mais avec une bonne charpente bien structuré et une harmonie étonnante. Il est vif avec une rusticité très intéressante.
Chez Rapaz Frères on trouve le Plant Basile dans la bouteille : Chablais Grand cru – Plant Basile